
Les deux filles de Vladimir Poutine sanctionnées
TVA Nouvelles
Les États-Unis ont annoncé mercredi une nouvelle volée de sanctions économiques et financières qu'ils qualifient de «dévastatrices» contre la Russie, visant les grandes banques et les enfants de Vladimir Poutine, selon un communiqué de la Maison-Blanche.
• À lire aussi: EN DIRECT | 42e journée de l'invasion russe
• À lire aussi: Un oligarque russe accusé aux États-Unis de violations des sanctions
Un haut responsable américain a expliqué lors d'une conférence téléphonique que les États-Unis voulaient créer «un cercle vicieux» en accumulant les mesures depuis le début de l'invasion de l'Ukraine.
«Nous privons (la Russie) de capitaux, nous la privons de technologie, nous la privons de talents et l'ensemble des mesures que nous prenons crée une spirale qui s'accélère au fur et à mesure que Poutine continue l'escalade» militaire, a-t-il assuré, sous couvert d'anonymat.
En plus d'interdire tous les nouveaux investissements en Russie, une mesure connue depuis mardi, l'exécutif américain va imposer les contraintes les plus sévères qu'il puisse appliquer à l'incontournable banque publique Sberbank, qui selon Washington contrôle un tiers des actifs bancaires de Russie, et à la plus grande banque privée du pays, Alfa Bank.
Cela signifie que ces institutions, déjà visées par des sanctions moins lourdes, subiront un gel de tous leurs avoirs «en contact avec le système financier américain», et qu'elles seront interdites de toute transaction avec des acteurs américains, selon la Maison-Blanche.
Les États-Unis vont également sanctionner «de grandes entreprises publiques stratégiques», mais n'ont pas immédiatement dévoilé la liste des sociétés concernées.