Les demandes pour un réseau privé virtuel en Russie en hausse par près de 2000 %, selon une étude
TVA Nouvelles
Avec l’accès de plus en restreint au contenu web provenant de l’extérieur de la Russie, la demande pour un réseau privé virtuel, mieux connu sous l’acronyme VPN, a grimpé à près de 2000 %.
C’est ce que révèlent les données de la compagnie Atlas VPN, rendues publiques mardi. Les données reflètent le nombre moyen d’installations d’applications Atlas VPN en Russie depuis Google Play Store et Apple App Store entre le 1er février 2022 et le 28 février 2022.
Selon Atlas VPN, la hausse des abonnements et des installations a commencé à être très nette le 16 février dernier, jour des premières cyberattaques organisées contre l’Ukraine. L’intérêt a toutefois diminué de façon considérable.
«Nous prévoyons que l’intérêt pour les VPN se maintiendra à ces niveaux au cours des prochaines semaines (...) Toutefois, si les événements majeurs se poursuivent, nous pourrions voir les chiffres grimper encore plus haut», a commenté l’entreprise.
Permettant de brouiller l’adresse IP d’un internaute pour permettre l’accès à certains sites restreints dans un territoire géographique précis, le VPN crypte également les activités en ligne.
Le système permet donc l’accès sans restriction aux sites de nouvelles comme celui de la BBC et aux médias sociaux comme Facebook et Twitter, tout récemment restreint par le régulateur russe de l’internet, Roskomnadzor.
En 2019, Roskomnadzor avait demandé aux principaux fournisseurs de VPN de se connecter au système central d’information de l’État. Seule l’entreprise Kaspersky avait obtempéré. Depuis, plusieurs vagues de bannissement des services VPN ont eu lieu, bien que l’usage de cette technologie reste légal.