Les Coyotes plongent dans le « bouillon de culture » d’André Tourigny
Radio-Canada
On bâtit ça comment, une organisation gagnante?
Il y a un peu plus de deux ans, dans l’espoir de trouver une réponse à cette question ultra-complexe, j’avais demandé à André Tourigny d’expliquer sa recette aux lecteurs de cette chronique. J’étais ressorti de cette rencontre époustouflé.
Durant cette longue entrevue, André Tourigny m’avait expliqué que le roc sur lequel s’appuie une organisation gagnante n’est en fait qu’une petite poignée de valeurs qui s’appliquent, coûte que coûte, à tous les individus qui en font partie.
Sa phrase fétiche était que les règles n’ont pas d’émotions . Et qu’en conséquence, lesdites règles s’appliquent automatiquement lorsqu’un membre de son organisation y déroge, et ce, peu importe son identité ou son rang.
Si l’autobus doit partir à 7h et que l’entraîneur ou le directeur général est en retard, l’autobus quitte quand même à l’heure prévue , avait-il souligné.
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À cette époque, Tourigny était l’un des hommes de hockey les plus fascinants à œuvrer à l’extérieur de la LNH. Il dirigeait les 67’s d’Ottawa, qu’il avait rapidement transformés en l’une des plus dominantes organisations junior majeur au Canada. En fait, toutes les équipes junior au sein desquelles il avait détenu un poste de commande avaient été propulsées vers les sommets.