Les conservateurs critiquent la politique de vaccination obligatoire aux Communes
Radio-Canada
Les conservateurs déplorent la politique obligeant les députés à être adéquatement vaccinés s'ils veulent siéger à la Chambre des communes ou même accéder au parlement.
Le Bureau de régie interne (BRI), l'organe directeur de la Chambre des communes, a indiqué mardi que cette mesure entrerait en vigueur le 22 novembre, date de reprise des travaux parlementaires.
S'il dit voir la vaccination comme l'outil le plus important pour nous sortir de cette pandémie, le whip du Parti conservateur du Canada (PCC), Blake Richards, estime dans une déclaration fournie à Radio-Canada que la démonstration du résultat négatif d’un récent test de dépistage rapide peut elle aussi assurer la santé et la sécurité au travail.
Nous encourageons tout le monde à se faire vacciner, mais nous n’acceptons pas que sept députés, réunis en secret, décident lesquels des 338 députés venant d’être élus par les Canadiens peuvent entrer à la Chambre des communes pour représenter leurs électeurs, a-t-il soutenu.
Blake Richards fait pourtant lui-même partie du Bureau de régie interne qu'il critique, tout comme son collègue Gérard Deltell. Le BRI, Bureau de régie internequi fonctionne toujours à huis clos, compte neuf membres, incluant des élus libéraux, conservateurs, néo-démocrates et bloquistes.
À l'issue d'un appel entre le premier ministre Justin Trudeau, qui doit s'entretenir avec tous les chefs des partis d'opposition avant la rentrée parlementaire, et le chef conservateur, Erin O’Toole, le PCCParti conservateur du Canada a critiqué l'approche du chef libéral.
M. O'Tooole a demandé au premier ministre d’arrêter d’utiliser la vaccination comme outil de division politique et de traiter en priorité l’hésitation des Canadiens à se faire vacciner.