Les conséquences de l’ouragan Béryl vont bientôt se faire ressentir au Québec
TVA Nouvelles
Après le Texas qui a été touché lundi matin, le Québec pourrait être l’une des prochaines victimes de l’ouragan Béryl, qui continue de progresser après avoir repris un peu de vigueur dans le golfe du Mexique.
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Le cyclone s’est renforcé dans la nuit de dimanche pour redevenir un ouragan, dont le centre est passé en matinée à 30 km à l’ouest de Houston, au Texas, avec des vents de 130 km/h.
«C’est toute une surprise parce que c’est le premier ouragan de l’été, c’est le premier ouragan qui a atteint la catégorie 5 et il a touché terre aussi aux États-Unis», a expliqué le météorologue Gilles Brien.
Si le cyclone va diminuer en continuant sa remontée, des restants de la tempête vont quand même se faire ressentir au Québec dans quelques jours.
«Attendez-vous à du temps pluvieux et orageux, même jeudi», a-t-il souligné en entrevue à LCN, lundi.
La semaine la plus chaude de l’année est attendue ces jours-ci, alors que l’on se retrouve en plein cœur de l’été.
«On a un été avec des températures vraiment tropicales. On dépasse le nombre de jours avec plus de 30 degrés Celsius à Montréal avec déjà neuf jours», a mentionné M. Brien en précisant que l’été ne fait que commencer.
Pour autant, la chaleur n’amène pas nécessairement le soleil, qui se fait rare parfois.
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...