Les condamnations pour distraction au volant ont baissé en Alberta durant la pandémie
Radio-Canada
Moins de conducteurs ont été condamnés pour distraction au volant en Alberta au cours de la première année de la pandémie de COVID-19, selon de récentes données (Nouvelle fenêtre) du gouvernement provincial.
Du 1er avril 2020 au 31 mars 2021, pas moins de 13 012 condamnations pour distraction au volant ont été prononcées en Alberta. Soit, 8600 verdicts de culpabilité de moins que l'année précédente et moitié moins qu'il y a six ans.
Cependant, la police d'Edmonton et des défenseurs de la sécurité routière préviennent : cela ne signifie aucunement que nos routes sont plus sûres.
Une réponse optimiste serait qu’il y a peut-être une diminution de la distraction au volant, a déclaré Jeff Kasbrick, vice-président des opérations à l’Association des automobilistes de l'Alberta (Association des automobilistes de l'AlbertaAMA). Néanmoins, la réponse la plus réaliste serait un peu différente.
« Sur n'importe quelle route, vous croiserez probablement quelqu'un qui conduit de façon distraite. Ce serait donc un grand mythe de penser que nous avons résolu le défi et le problème de la distraction au volant. »
Depuis le début de la pandémie, le télétravail est devenu le quotidien de nombreuses personnes et des restrictions en matière de santé publique ont également limité les déplacements. La baisse du volume de la circulation aurait entraîné une diminution des accusations de distraction au volant, selon les experts.
De plus, la fermeture des palais de justice pendant la pandémie a probablement retardé les condamnations, ajoute la police.
En vertu de la Loi sur la sécurité routière de l'Alberta, l'utilisation d'un téléphone cellulaire ou d'un appareil électronique portatif , la lecture, l'écriture, le toilettage ou toute autre activité qui peut être prescrite dans les règlements pendant que l'on est au volant constituent une distraction.
Des 13 012 condamnations pour distraction au volant entre le 1er avril 2020 et le 31 mars 2021, presque toutes les condamnations sont liées à l'utilisation d'un cellulaire ou d'un appareil électronique, selon les données publiées (Nouvelle fenêtre).