
Les commerçants farouchement opposés au passeport vaccinal
TVA Nouvelles
À peine la conférence de presse de Québec terminée jeudi, les détaillants et autres propriétaires de petits commerces montaient au front pour faire connaître leur opposition à l’éventuelle imposition d’un passeport vaccinal.
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« Une telle obligation serait quasi impossible à mettre en place, en particulier dans les commerces comme le nôtre qui ne comptent qu’un seul employé par boutique », affirme Philippe Antoine Defoy, propriétaire pour le Québec et les Maritimes de Popeye’s Suppléments.
Avec 130 boutiques, dont 23 au Québec, Popeye’s s’estime « le plus important détaillant de nutrition sportive » au pays. Un commerce d’ordinaire lucratif, en particulier au lendemain des résolutions du Nouvel An. Mais avec les fermetures des centres d’entraînement, reconnaît-il, les affaires ont déjà été bien meilleures.
« La dernière chose que les détaillants ont besoin à l’heure actuelle est d’une mesure qui viendrait nuire à leurs activités et entraîner une baisse de trafic », prévient le directeur général du Conseil québécois du commerce de détail, Jean-Guy Côté.
Ce dernier rappelle qu’en pleine pénurie de main-d’œuvre, les détaillants ont déjà respecté plusieurs des mesures proposées, dont le port du masque, la réduction du nombre de personnes en magasin et la fermeture pour trois dimanches en janvier.
« Ajouter un tel fardeau – le contrôle de la vaccination – sur les détaillants serait trop lourd, dit-il. Nous demandons au gouvernement de ne pas considérer la mise en place du passeport vaccinal obligatoire chez les commerces non essentiels. »