Les centres de services scolaires en voie de combler tous leurs postes d’enseignants
Radio-Canada
À moins d’une semaine de la rentrée, les centres de services scolaires de l’Abitibi-Témiscamingue sont confiants de combler tous leurs postes et contrats d’enseignants.
En date de mardi, le Centre de services scolaire du Lac-Abitibi avait déjà trouvé tous les enseignants nécessaires pour la rentrée, prévue le 30 août. Cependant, c’est la première fois qu’elle doit faire appel à des enseignants non légalement qualifiés pour débuter l’année. Ceux-ci doivent obtenir une tolérance d’engagement du ministère de l`Éducation.
Jamais, jusqu’à maintenant, nous avions dû recruter des non légalement qualifiés sur des postes. On a toujours réussi, jusqu’à l’année dernière, à recruter l'entièreté de nos postes avec des (enseignants) légalement qualifiés. Ce n’est pas beaucoup, c’est quatre postes seulement, et bien entendu, ce sont des gens avec des compétences très intéressantes. Sinon, on n’aurait pas procédé à leur embauche, assure la directrice générale Isabelle Godbout.
À Lac-Témiscamingue, il reste trois postes d’enseignant d’anglais à pourvoir, dont deux à temps plein, et des solutions à court terme seront mises en place s’ils ne sont pas comblés d’ici mardi prochain. Il reste un poste d’enseignant de français au secondaire à combler à l’Harricana ainsi qu’à l’Or-et-des-Bois. La situation la plus problématique se trouve du côté de Rouyn-Noranda, mais elle n’inquiète pas outre mesure la directrice des ressources humaines, Mélanie Savard.
Il reste 13 contrats à finaliser, à peaufiner. On est dans les retours d’appels. On est vraiment en train de finaliser ça et on est confiants pour mardi prochain. Ce sont 13 contrats sur 365 postes réguliers et contrats cette année, met-elle en relief.
La plupart des centres de services scolaires de la région ont dû faire appel à autant sinon plus d’enseignants non légalement qualifiés cette année pour remplir leurs grilles horaires. Ils assurent toutefois qu’il s’agit toujours de personnes qui détiennent des compétences dans leur matière. Et plusieurs sont en démarches pour obtenir leur brevet d’enseignement.
On a quand même une vingtaine d’enseignants sans brevet qui sont en train de faire leur baccalauréat à temps partiel en enseignement, souligne Mélanie Savard.
Depuis deux ou trois ans, on a mis en place un baccalauréat en alternance travail-études. Des suppléants qu’on reconnaît comme étant extrêmement compétents dans nos murs, avec qui on fait affaire depuis plusieurs années. Ils travaillent chez nous à temps plein avec des conditions facilitantes de l’UQAT pour leur offrir la possibilité de faire des cours à temps partiel. C’est vraiment un gain majeur, affirme Isabelle Godbout.
C’est 90 %, sinon 95 %, de nos enseignants non légalement qualifiés qui font partie des cohortes de bac à temps partiel avec l’UQAT ou qui sont en processus d’obtenir une maîtrise qualifiante, fait valoir Josée Beaulé, directrice des ressources humaines au Centre de services scolaire du Lac-Témiscamingue.