
Les Canadiens sont-ils déjà désintéressés du conflit ukrainien?
TVA Nouvelles
Au début de la guerre en Ukraine, peu avait su prédire l’ampleur qu’allait prendre ce conflit. Les récents développements donnent pourtant raison aux plus pessimistes. Loin de se résoudre, la situation empire de jour à jour et le pire semble encore à venir.
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Selon un discours prononcé par Vladimir Poutine à l’occasion du jour de la victoire célébré lundi dernier, la Russie ne reculera devant rien pour « protéger » ses intérêts. Alors que les victimes s’accroissent, sommes-nous prêts à maintenir notre engagement envers celles-ci pour les années à venir?
Distordant les faits à son avantage, le président russe n’a pas hésité à prêter mille et une intentions belliqueuses à l’Occident et à l’OTAN dans son allocution du 9 mai. Martelant le besoin de défendre la « mère patrie », il a énoncé nombre de conjonctures erronées allant de l’arme nucléaire que le gouvernement ukrainien serait en voie d’obtenir à une machination de l’OTAN contre la Russie.
Bien que Poutine ait souvent eu recours à une certaine « victimisation » dans ses discours pour faire appel au patriotisme de la population russe et ainsi justifier ses politiques, même les plus drastiques, cette fois les conséquences de ce type de rhétorique sont plus que catastrophiques, surtout pour la population ukrainienne qui dénombre déjà des milliers de morts et près de 6 millions de réfugiés.