Les Canadiens peuvent maintenant prendre l’avion et le train sans passeport vaccinal
Radio-Canada
À la veille de la levée de l’obligation vaccinale dans les transports aériens et ferroviaires au Canada, le ministre fédéral des Transports, Omar Alghabra, s’est défendu d’avoir réagi aux délais dans les aéroports, alors que de nombreux voyageurs font encore face à une attente importante en raison des mesures sanitaires, ainsi que des orages violents des derniers jours.
La décision [de mettre fin à l’obligation vaccinale dans les transports] n’a pas été prise en raison des délais dans les aéroports, a insisté M. Alghabra lors d’une entrevue avec Rosemary Barton diffusée dimanche matin à CBC.
Jeudi dernier, le vent et les orages ont forcé le retard et l'annulation de nombreux vols à l’aéroport Montréal-Trudeau. Quatre jours plus tard, des vols continuent d’être annulés.
Cela s’ajoute aux longues files d'attente qui causent des maux de tête aux compagnies aériennes et aux voyageurs depuis quelques semaines. Elles seraient causées, selon le ministre des Transports, par la pénurie de main-d'œuvre dans les aéroports, mais aussi à cause des tests aléatoires pour les voyageurs vaccinés. L’attente peut s’échelonner de quelques heures à quelques jours, selon certains passagers.
M. Alghabra assure toutefois que la situation s’est améliorée ces derniers jours, car de nouvelles mesures ont été mises en place et davantage de personnel a été embauché.
Des employés qui étaient en arrêt de travail vont pouvoir revenir travailler [et] ça va apporter un petit peu plus de main-d'œuvre au niveau des aéroports, a pour sa part affirmé le président-directeur général de Vol en retard, Jacob Charbonneau, questionné sur les longs délais vécus par les passagers.
« Je ne dis pas qu’il n’y a pas de difficultés en ce moment, mais nous avons vu des améliorations depuis les dernières semaines. »
Le ministre a ajouté que la décision de lever l’obligation vaccinale était basée sur des études, et que les mesures sanitaires pouvaient être allégées de manière sécuritaire. À noter qu'elles pourraient être réinstaurées si les conditions épidémiologiques se détériorent.
Nous voulons être prudents. Et nous voulons être sûrs que nous avons les bons outils avant de lever les restrictions, a mentionné le ministre à Rosemary Barton.