Les bracelets antirapprochement implantés sur la Côte-Nord
Radio-Canada
Les bracelets antirapprochement, qui visent à tenir des individus accusés ou reconnus coupables d'actes violents à l'écart de leurs victimes, sont désormais déployés dans quatre nouvelles régions de la province, à savoir la Côte-Nord, l'Estrie, le Centre-du-Québec et Montréal.
Ces régions s'ajoutent à celles de la Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches, Joliette et Salaberry-de-Valleyfield, qui ont obtenu le dispositif au printemps 2022, puis à celles de Lanaudière, les Laurentides, Laval et la Montérégie, où le bracelet a été implanté l'automne dernier.
La Mauricie et l'Outaouais ont pour leur part été intégrées au projet au cours des dernières semaines.
En 2022, le Québec a autorisé ces bracelets antirapprochement, destinés à prévenir la violence conjugale et les féminicides.
Jusqu'à présent, 65 bracelets ont été imposés dans la province, a-t-il été précisé. Un juge, la Commission québécoise des libérations conditionnelles de même que la direction d'un établissement de détention sont autorisés à ordonner le port d'un tel dispositif.
Selon le calendrier de déploiement du bracelet antirapprochement, le Bas-Saint-Laurent et le Saguenay–Lac-Saint-Jean devraient être les prochaines régions à accueillir la technologie, le mois prochain.
Suivront la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, l'Abitibi-Témiscamingue et le Nord-du-Québec, en septembre.
Le Québec est la première législation canadienne à s'être doté de la technologie qui vise à protéger les victimes de violence conjugale, a rappelé dans un communiqué le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel.
Le bracelet peut contribuer à sauver des vies et à redonner la paix d'esprit à de nombreuses femmes; c'est pourquoi nous redoublons d'efforts depuis mai 2022 pour le mettre en place le plus rapidement possible, a indiqué l'élu.