Les Blue Jays battus en ouverture des séries par un Luis Castillo dominant
Radio-Canada
Les Mariners de Seattle savaient qu'ils obtenaient un lanceur de grande qualité lorsqu'ils ont fait l'acquisition du Dominicain Luis Castillo des Reds de Cincinnati à la date limite des échanges en juillet dernier. Ils ne se doutaient probablement pas qu'il serait à ce point sensationnel face aux gros canons des Blue Jays en lever de rideau de leur série de premier tour, vendredi, à Toronto.
Sous les brillants projecteurs du Centre Rogers et les cris nourris d'une foule de quelque 47 000 spectateurs, Castillo a muselé les frappeurs torontois pendant sept manches et un tiers de travail, permettant à son équipe de voguer vers une victoire de 4 à 0.
Quoi qu'ils fassent, les joueurs des Jays n'ont pas été en mesure de trouver réponse au mystère Castillo. Les occasions de marquer ont été rares, mais jamais ne sont-ils parvenus à faire croiser le marbre à l'un de leurs coéquipiers lorsqu'ils en ont eu la chance.
Ses balles tombantes filaient à 100 miles à l'heure (160 km/h), a laissé tomber le gérant John Schneider pour expliquer la déconvenue de ses Blue Jays face à l'as lanceur de Seattle.
Il a fait de très belles choses aujourd'hui. On a bien géré nos tours au bâton. On a connu de bonnes présences, mais nous n'avons pas été en mesure de frapper les coups nécessaires lorsqu'on avait des coureurs sur les sentiers. Il faut lui donner le crédit qui lui revient, oublier ça et passer à autre chose.
Les coéquipiers de Castillo lui ont offert un coussin de trois points avec lequel travailler dès la première manche du match grâce aux ratées d'Alek Manoah, le lanceur partant de Toronto.
Ce dernier a eu du mal à trouver la zone des prises d'entrée de jeu. Il a atteint le premier frappeur de la rencontre, Julio Rodriguez, puis Eugenio Suarez l'a fait marquer avec un double.
Le frappeur suivant, Cal Raleigh, a fait d'autant plus mal à Manoah. Il a propulsé son 17e lancer de la manche de l'autre côté de la clôture du champ centre, faisant marquer Suarez du même coup.
Ç'a été une longue bataille avec Cal et j'ai fini par ne pas bien exécuter ma balle tombante. Il a capitalisé sur mes erreurs alors que je commençais à me sentir capable de bien exécuter, a fait remarquer le lanceur de 24 ans après le match.