Les Beatles à livre ouvert, avant le documentaire
TVA Nouvelles
Un automne aux couleurs Beatles : « Get Back », livre tiré des conversations des Fab Four en studio début 1969, dernière vraie année d’existence du groupe, sort jeudi en éclaireur d’un documentaire événement de Peter Jackson prévu fin novembre.
Et pour compléter le tout, un coffret anniversaire de « Let It Be », prévu pour les 50 ans du disque l’année dernière, mais décalé par la crise sanitaire, paraît ce vendredi.
• À lire aussi: John Lennon a causé la séparation des Beatles, affirme Paul McCartney
• À lire aussi: Un enregistrement inédit de John Lennon mis aux enchères
« Get Back », c’est le nom originel du projet pour lequel les Beatles rentrent en studio à Londres en janvier 1969. Mais les bandes de cet album sont remisées au placard. Ces sessions fourniront ensuite des munitions pour « Abbey Road » et, surtout, les pistes remaniées par le producteur Phil Spector (connu pour son fameux mur du son) donneront « Let It Be », ultime album paru (avec un morceau intitulé « Get Back »).
Et les séances de travail pour l’album avorté « Get Back », entièrement enregistrées et filmées dans l’optique à l’époque d’un film-documentaire, fournissent aujourd’hui un matériel exceptionnel sur l’histoire du groupe mythique. Les conversations de Paul, John, George et Ringo décryptées d’après les bandes audio donnent d’abord « The Beatles: Get Back", livre aux éditions Seghers prévu ce jeudi.
« Il y a vraiment des choses dont on ne soupçonnait pas l’existence, c’est un trésor pour les passionnés », éclaire pour l’AFP Michka Assayas, critique rock réputé qui a assuré la traduction française.
« J’étais le premier à souscrire à toutes sortes de mythes comme +Paul et John se détestaient, ne communiquaient pas trop, l’album avorté s’était très mal passé+. Mais quand on voit les conversations retranscrites, on entend une grande complicité entre les deux, ça marche du feu de dieu, les chansons fusent, comme les blagues », poursuit l’auteur d’un dictionnaire-référence du rock.
Jusqu’ici, les images disponibles de cette époque, dans le film « Let It Be », montraient pourtant des nerfs à vif en studio.