
Les avancées sont lentes dans la compréhension du syndrome post-COVID-19
Radio-Canada
Après plus de 18 mois de pandémie, il existe toujours des lacunes dans ce que les scientifiques savent sur les patients qui souffrent de la COVID-19 de longue durée, selon un médecin spécialisé dans le domaine. Bien qu'il n'y ait pas de traitement connu, l'étude de ce qui est aussi appelé le syndrome post-COVID-19 permet entre autres d'accroître la sensibilisation.
En Colombie-Britannique, quatre cliniques, à Vancouver, Surrey et Abbotsford, acceptent des patients qui sont toujours malades et qui ont eu un résultat positif à un test de dépistage du coronavirus ou à un test sérologique positif.
Pour ceux qui ont été malades au début de la pandémie, il est toutefois possible d'être référé et pris en charge.
Malgré les études, le phénomène conserve une partie de mystère, explique le Dr Zachary Schwartz, directeur médical de la clinique post-COVID-19 à l'Hôpital général de Vancouver.
Nous avons beaucoup appris [sur le syndrome post-COVID-19] et peu, en même temps.
Le Dr Schwartz explique que les quatre symptômes principaux qui persistent plus de trois mois après l’infection chez les malades sont la fatigue, l’essoufflement, des dysfonctionnements cognitifs et la détérioration de la santé mentale. Les causes du syndrome demeurent toutefois inconnues des chercheurs.
Il y a eu beaucoup de théories, mais nous n'avons toujours pas […] de bonne idée de pourquoi certaines personnes se retrouvent avec des symptômes aussi débilitants à long terme, dit-il.