Les attentes de l’Abitibi-Témiscamingue envers le budget du Québec
Radio-Canada
Le ministre des Finances Éric Girard présentera le budget 2022-2023 du gouvernement du Québec mardi après-midi. Les attentes sont nombreuses.
La pénurie de main-d'œuvre touche l'ensemble des régions, l'accès au logement et à la propriété est miné, le réseau de la santé réclame de l'oxygène et des investissements en environnement sont réclamés.
Des négociations se sont terminé ces derniers mois avec le personnel infirmier, mais plusieurs insistent encore sur l’important manque de personnel. En Abitibi-Témiscamingue, les techniciens ambulanciers sont toujours en grève.
Si on veut vraiment rebâtir le réseau de la santé, ça va prendre des ratios sécuritaires professionnels en soins et aussi ça va prendre des leçons que la pandémie aura pu nous apprendre. C’est-à-dire qu’il faut prioriser les soins aux personnes aînés et les soins à domicile qui sont souvent, on va dire, les enfants pauvres du réseau de la santé. Ils sont souvent parmi les oubliés malheureusement, souligne Jean-Sébastien Blais, président du Syndicat interprofessionnel en soins de santé de l'Abitibi-Témiscamingue (FIQ-SISSAT).
La santé est le ministère qui accapare la plus importante part du budget.
L’amélioration du financement des Cégeps en région et l’accès aux études font partie des attentes.
On s’attend bien sûr que dans le budget, que la ministre de l’Enseignement supérieur ait fait les représentations et obtenus du ministère des Finances du gouvernement, les sommes pour arriver aux objectifs que l’on souhaite. On est ambitieux, mais pour pouvoir y arriver, il faut des investissements, affirme le directeur du Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue, Sylvain Blais.
La question du logement fait aussi partie des demandes, à la fois de groupes sociaux, des municipalités et entreprises.
La pénurie a des impacts pour l'ensemble des secteurs et des villes, notamment du côté de Matagami, Val-d'Or et de Rouyn-Noranda. Plusieurs entreprises cherchent à attirer des travailleurs, mais les difficultés de trouver des logements viennent compliquer les choses.