Les arts au Canada fédèrent la communauté francophone
Radio-Canada
La Fédération culturelle canadienne-française souhaite un meilleur soutien aux organismes culturels et artistiques francophones ainsi que l’apprentissage des arts en français, à la suite de la publication des dernières données de Statistique Canada faisant état du déclin de la langue française au Canada.
C'est toujours désolant, quand on travaille en francophonie canadienne, de se rendre compte que malgré tous les efforts qu'on fait, on ne réussit pas à freiner cette perte de vitesse de la francophonie, déclarait Nancy Juneau dans une entrevue pour Radio-Canada.
La Fédération culturelle canadienne-française « valorise et défend la place des arts et de la culture dans l’espace francophone canadien et acadien ».
Nancy Juneau défend le secteur des arts et de la culture comme jouant un rôle majeur dans le développement durable et le dynamisme des communautés francophones.
Notre mandat pancanadien à l'extérieur du Québec est d'assurer que dans nos communautés, partout au pays, il y ait une vitalité culturelle, explique Nancy Juneau.
Le secteur des arts et de la culture est reconnu dans le projet de loi C-13 sur les langues officielles comme vecteur essentiel de développement et d’épanouissement des individus au sein des communautés.
La nouvelle mouture de la loi […] confirme le secteur culturel et artistique comme étant un secteur essentiel à la survie de la langue française dans nos communautés. Puis, il y a tout l'exercice parallèle en cours par rapport au Plan d'action sur les langues officielles, souligne Nancy Juneau.
« Comment faire pour que la loi se traduise dans des initiatives concrètes sur le terrain? Et c'est là que le secteur culturel et artistique en devient un joueur important. »
On doit convaincre les autorités du gouvernement fédéral qui travaillent sur le plan d'action sur les langues officielles du besoin de mieux soutenir nos organismes culturels et artistiques sur le terrain pour qu'ils puissent continuer à freiner cette assimilation-là et à freiner cette perte de vitesse de la langue française au pays, précise Nancy Juneau.