Les artistes francophones à l’honneur avec l’Orchestre de jazz de Winnipeg
Radio-Canada
Le Centre culturel franco-manitobain collabore depuis plusieurs années avec l'Orchestre de jazz de Winnipeg, mais c’est la première fois qu’une série de trois concerts estivaux mettra en lumière des artistes francophones du Manitoba.
Le Patio 340 accueille cette série dans le cadre de Saint-Boniface célèbre, et le premier des spectacles, prévu le 26 juin, sera animé par Suzanne Kennelly.
C’est né d’un désir pour l’orchestre de découvrir le public francophone et de faire entendre par le biais de son travail des artistes francophones. Tout le monde se donne la main et tout le monde travaille ensemble, précise Suzanne Kennelly, qui animera la première soirée, le 26 juin.
« C’est la naissance d’une belle collaboration entre les artistes francophones et l'Orchestre de jazz de Winnipeg. »
Je pense que c'est important qu’on ait notre moment de gloire, nous les francophones, car on est moins important en nombre, mais on est là. On est tellement important en termes de développement du jazz à Winnipeg. C’est assez étonnant quand on commence à regarder le nombre de francophones qui sont des professionnels du jazz, ici à Winnipeg. Plusieurs ont développé des carrières impressionnantes, des musiciens qui sont reconnus partout au pays et en dehors des frontières, ajoute Suzanne Kennelly.
Chaque spectacle aura un thème spécifique.
Ce premier concert qui aura lieu dimanche à 19 h s’intitule Générations.
Suzanne Kennelly qui est chargée de ce premier concert a choisi de représenter la musique francophone à travers le temps.
Du point de vue de la musique instrumentale, il va y avoir la musique de Michel Griboire, pianiste jazz très connu au Manitoba. Micheline Girardin va chanter du Gabriel Fauré, de vieilles chansons françaises et locales. Moi, je suis plus dans les années 1940-60, l’époque de Piaf et de bien d’autres. Et pour Kelly Bado, je voyais la représentation de notre présent et aussi de notre avenir. C’est le métissage des styles, des cultures et je trouve que Kelly représente ça de façon magistrale, explique Suzanne Kennelly.