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Les analyses sanguines de la fillette de Granby révèlent la présence d'un antidépresseur
TVA Nouvelles
Le procès de la belle-mère accusée du meurtre non prémédité d'une fillette de sept ans à Granby en avril 2019, s’est poursuivi vendredi, avec notamment le témoignage d’un expert du laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale.
La chimiste et toxicologue judiciaire, Laurie Bédard, a témoigné vendredi au palais de justice de Trois-Rivières.
Les prélèvements sanguins effectués sur la petite victime avant et après son décès ont révélé la présence de Citalopram dans son organisme. Il s'agit d'un antidépresseur utilisé comme traitement pour les troubles d'humeur, d'anxiété et obsessifs.
La concentration trouvée se situait entre 173 et 55 nanogrammes par millilitre, une concentration qualifiée de thérapeutique par la toxicologue. La quantité observée était bien en deçà du seuil toxique.
Dépresseur du système nerveux central, un contenant de ce médicament commercialisé sous le nom Celexa avait été découvert dans une des armoires de la cuisine.
De son côté, Josée Houde, biologiste judiciaire, a confirmé que le profil génétique de la fillette et l'ADN de l'accusée ont été trouvés sur des éléments de preuves importantes.
L'analyse de pigments pileux et des substances biologiques confirment la présence de l'ADN de la fillette à l'intérieur et l'extérieur de l'amas de ruban adhésif qui avait la forme d'une carapace. À l'extrémité de cet amas, sur la surface collante, se trouvait également le profil génétique de la belle-mère.
L'ADN de l'accusée de 38 ans était aussi présent à trois endroits sur la chemise kaki saisie sur la scène, soit autour des manches qui étaient noués l'une à l'autre, sur un cerne à l'épaule droite et à mis dos à l'intérieur.
La belle-mère subit son procès sous des accusations de meurtre non prémédité et séquestration de l'enfant qui aurait été enroulée dans du ruban adhésif.