Les ambulanciers inquiets de ne plus pouvoir arrêter au centre de santé de Senneterre
Radio-Canada
La Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec (FTPQ) se dit scandalisée par les directives données aux ambulanciers.
Depuis la fermeture partielle de l'urgence à Senneterre, les ambulanciers ne peuvent en aucun cas s'arrêter au centre de santé de Senneterre ni le contacter.
Ça crée un climat de panique dans la population, rapporte Mario Fournier, ambulancier pour Ambulance Senneterre et président régional de la FPTQ.
Il constate que les citoyens sont inquiets de savoir que s'ils appellent l'ambulance, elle devra se rendre à Val-d'Or ou Amos. Selon lui, les citoyens préféreront attendre que le Centre de santé soit ouvert, soit entre 8h et 16h, plutôt que d’appeler l’ambulance.
Les gens, ils vont attendre au matin, se présenter sur place. Est-ce qu’il sera trop tard? Espérons que non, souhaite Mario Fournier, qui a effectué trois fois l’aller-retour Senneterre-Val-d’Or entre mardi soir et mercredi matin.
Le Centre intégré de santé et services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue répond par courriel que déjà depuis 2007, les victimes de traumatismes et d'accident vasculaire cérébral ne pouvaient pas être dirigées à Senneterre.
Toutefois, la FTPQ déplore que maintenant, ce ne soit même plus une possibilité de consulter le CLSC de Senneterre, et que cela puisse avoir un impact sur la santé des patients.