Les ambitions grandissantes de Félix Auger-Aliassime
Radio-Canada
Décidément, l’appétit vient en mangeant pour Félix Auger-Aliassime. Frustré à ses huit premières finales sur le circuit, le Canadien a décroché le deuxième titre de sa carrière, à Florence, dimanche.
Un deuxième succès qui arrive à point nommé, puisque le tableau se précise pour les finales de l’ATP, à la mi-novembre.
Deuxième tête de série à Anvers cette semaine, le Québécois de 22 ans compte profiter de son élan pour ajouter quelques points au compteur. Il vient d’ailleurs de grimper de trois rangs au classement de l'ATP, ce qui lui permet de retrouver une chaise parmi le top 10 mondial.
Hubert Hurckacz, Karen Kachanov et Diego Schwartzman ne sont que quelques-unes des menaces qui se présenteront à lui au cours des prochains jours. Des pointures qui sont loin de le faire rougir.
Je suis ravi de faire partie de ces joueurs qui ont l’opportunité de gagner ou qui sont des joueurs qui peuvent prétendre au titre, a-t-il affirmé au collaborateur de Radio-Canada Sports. En plus, avec ma victoire la semaine dernière, j’arrive évidemment dans une meilleure forme que d’autres moments. Il faut en profiter le plus possible. Pour ce qui est de mon physique, de ma tête, je me sens en forme. Les gens savent où sont mes envies pour ce tournoi, c’est évidemment de gagner.
Auger-Aliassime n’a perdu qu’une manche au cours de la dernière semaine, grâce entre autres à son jeu redoutable au service. Une facette de son jeu qui lui sourit en fin de saison, et qui sera de nouveau la clé dans la dernière ligne droite.
Je deviens un des bons serveurs sur le circuit, mais tout en étant capable de faire tout. J’ai très bien retourné toute la semaine. J’ai joué des joueurs comme J.J. Wolf (56e), qui servent très fort, ou même avant Brandon Nakashima (43e). Il servait pas mal aussi. J’arrivais chaque fois à les neutraliser et à bien les faire jouer, donc je pense que les clés ont été là. J’ai été efficace sur mon service, et j’ai réussi à faire travailler au retour.
Son premier adversaire en Belgique, jeudi, sera le Français Manuel Guinard, 148e raquette mondiale et joueur repêché.
La 9e aura été la bonne, et puis la 11e aussi. Le premier titre de la carrière de Félix, remporté en février dernier à Rotterdam, aux Pays-Bas, s’est laissé désirer. Mais une fois acquis, il a enlevé un poids énorme de sur les épaules du jeune joueur canadien.
