Les Alouettes ratent une occasion d’accéder aux éliminatoires
Radio-Canada
Le scénario était rêvé pour que les Alouettes décrochent leur qualification au grand bal d’automne. Le Rouge et Noir, pratiquement éliminé, mais pas mathématiquement, a cependant joué les trouble-fêtes lundi lors du traditionnel match de l’Action de grâce présenté au stade Percival-Molson.
Les Ottaviens l’ont emporté 24-18 sur les Montréalais, qui ont gaspillé la première de quatre cartouches pouvant confirmer leur accession au portrait éliminatoire du circuit Ambrosie. Une victoire d’ici la fin du calendrier ou bien un revers des Tiger-Cats de Hamilton offrira un précieux billet aux Oiseaux.
Le désappointement et la frustration étaient au rendez-vous dans le camp des Alouettes à l’issue du duel qui leur a glissé entre les doigts. Tout un chacun s'est dit déçu de la prestation, d'autant plus que l'enjeu était enlevé.
Nombre de points ont été laissés sur le terrain par l’unité offensive des Alouettes, incapable de compléter la besogne lorsqu’elle s’approchait de la zone des buts. Pas moins de quatre fois, le nom de David Côté a été appelé pour une courte tentative de botté de placement (14, 14, 16 et 25 verges).
« C’est très décevant. Je ne pense pas qu’il y ait grand monde dans le vestiaire qui ne soit pas extrêmement déçu de notre performance. Ça démontre à quel point il faut que tu te présentes à chaque match, tu ne peux rien tenir pour acquis. Je ne pense pas qu’on se soit présentés aujourd’hui, ce n’est pas l’équipe des dernières semaines. »
Le directeur général a noté un manque d’exécution de ses ouailles pour expliquer les ratés tout près de la terre promise. On avait des occasions en première demie d’aller chercher des points [...], mais on n’a pas été capables de capitaliser.
C’est des erreurs, on n’a pas eu de succès dans la zone rouge et tu ne peux pas gagner quand tu fais ça. De leur côté, ils n’ont jamais lâché et ce sont eux qui ont fini avec la victoire. Ce n’est pas notre style de football dernièrement, il faut retourner au tableau et corriger nos erreurs, a indiqué, du même souffle, le garde Kristian Matte.
Les Alouettes ont pu compter sur William Stanback, qui brillait par son absence dans le champ arrière depuis trois mois. Je me suis senti très bien. À la fin du troisième quart, j’ai commencé à ressentir de la fatigue, mais c’était attendu.
Le principal intéressé était fort insatisfait de la tournure des événements et de la manière dont les Alouettes ont réagi dans leur affrontement contre l'une des pires équipes de la Ligue canadienne de football.