Les Alouettes en quête de communication
Radio-Canada
C’est par un après-midi caniculaire que s’est amorcée la semaine d’entraînement des Alouettes de Montréal à la suite de leur premier revers de la saison.
Après une défaite de 17-3 contre les Blue Bombers de Winnipeg et à quelques jours d’affronter les Lions de la Colombie-Britannique, les hommes de Jason Maas ont sué à grosses gouttes, mercredi, au pied de la tour du Stade olympique.
Après s’être réfugié avec un thérapeute le long du seul mur de béton qui fournissait un peu d’ombre, William Stanback n’a pas fini la séance, possiblement en raison d'un coup de chaleur.
Le demi et l’attaque au sol tardent à se mettre en marche. Selon l’entraîneur-chef Jason Maas, chacun a sa part de responsabilité dans cette situation.
Il faut cinq joueurs de ligne et un porteur de ballon qui font le travail sur chaque jeu au sol, a-t-il indiqué.
Nous devons continuer à travailler, continuer à donner le ballon à nos porteurs, et ils vont commencer à produire. C’est ce que nous croyons. Je ne vois pas d’autre manière que de travailler encore plus fort, a-t-il ajouté.
Jason Maas n’était pas de très bonne humeur. Même si son équipe a une fiche de deux victoires et une défaite, l’ancien quart-arrière n’a pas digéré la manière dont elle s’est inclinée.
Les insuccès de l’attaque et surtout les revirements commis en territoire adverse semblent l'avoir irrité.
Peu importe le nombre de mauvais jeux qu'il y a pu avoir, les pires sont les revirements quand nous étions en position de marquer des points. Quand tu perds 17-3, que tu as deux occasions de marquer et que tu commets deux revirements, tu te dis que le match aurait pu devenir serré rapidement, a dit l’entraîneur.