Les agriculteurs se préparent déjà à une pénurie d’arbres de Noël
Radio-Canada
En raison d'une pénurie anticipée d'arbres de Noël, certains agriculteurs locaux se préparent à une éventuelle ruée de leurs récoltes de l’année.
La copropriétaire de Thomas Tree Farm, Christine Thomas, a même pris la décision avec son mari d’ouvrir une semaine plus tard qu’à l’habitude étant donné qu’ils se préparent à un afflux de clients dès l’ouverture de leur commerce situé à North Gower, dans le sud-ouest d’Ottawa.
Nous craignons d'être submergés la première fin de semaine parce que tout le monde va venir chercher son arbre de Noël plus tôt que prévu, a-t-elle mentionné.
« C'est un peu comme le papier toilette au début de la pandémie... nous pensons que les arbres de Noël vont devenir le papier toilette de 2021. »
La pénurie est, en partie, due à une demande croissante d'arbres ces dernières années, selon la directrice générale des Christmas Tree Farmers of Ontario, Shirley Brennan.
L'industrie canadienne des arbres de Noël est passée, en 2015, d'une industrie de 53 millions de dollars à 100 millions de dollars en 2020.
Christine Thomas et Shirley Brennan ont toutes expliqué que, puisque les arbres prennent entre huit et dix ans pour atteindre la bonne hauteur, il était impossible de prévoir la demande actuelle. Les arbres plantés au début de l'effervescence ne sont pas prêts à être vendus.
Ce n'est pas comme un gadget, on ne fait pas seulement fabriquer plus d'arbres a déclaré Christine Thomas.
Pendant que certains agriculteurs locaux anticipent une ruée vers leurs récoltes, d’autres ne pourront tout simplement pas ouvrir du tout.