Les étudiants de London font la fête en dépit de la COVID-19
Radio-Canada
Les avertissements des autorités n’ont pas suffi à convaincre de nombreux étudiants de London d’éviter les grands rassemblements lors de la fin de semaine des retrouvailles.
La police, la direction de l’Université Western et la santé publique locale ont tenté de dissuader les étudiants de participer à ces fêtes.
Des milliers d’étudiants portant du violet, couleur de l’université, ont envahi samedi les rues autour du campus. Certains faisaient la fête sur les galeries et les pelouses des maisons.
Les policiers avaient prévenu qu’ils surveilleraient les événements. Des douzaines d’entre eux patrouillaient dans le secteur et ont, en après-midi, fermé certaines artères dans l’espoir d’empêcher les attroupements. Certains fêtards ont alors emprunté de plus petites rues.
Une foule qui s’assemble, particulièrement dans la rue, représente un danger, a affirmé l’agent Scott Mandich. Nous ne voulons pas que quelqu’un soit blessé.
Plus tôt cette semaine, la santé publique de Middlesex-London avait augmenté le montant des amendes dans l’espoir de limiter ainsi les rassemblements, qui risquent de favoriser la transmission du variant Delta, déjà très présent dans la communauté. Vendredi, on dénombrait 204 cas actifs de COVID-19 dans la région et 11 personnes étaient hospitalisées.
Les rassemblements sont limités à 25 personnes à l’intérieur et 100 personnes à l’extérieur. Les contrevenants s’exposent à des amendes d’au moins 750 $.