
Les étudiants dans la Péninsule acadienne ont du mal à se loger
Radio-Canada
Les étudiants collégiaux et universitaires néo-brunswickois viennent de commencer leur année et certains ont eu du mal à se loger. C’est le cas dans la Péninsule acadienne.
Environ la moitié de la clientèle étudiante au campus de Shippagan de l’Université de Moncton provient d’un autre pays que le Canada.
Ça fait en sorte que cette année après deux ans d’absence en présentiel complet, on reçoit une grande vague d’étudiants et d’étudiantes qui habituellement ne côtoyait pas depuis deux ans nos campus pour étudier, explique la codirectrice par intérim de la gestion stratégique de l’effectif étudiant de l’Université de Moncton, Sophie LeBlanc Roy.
Les logements se font néanmoins rares et les prix sont élevés, dans le nord-est du Nouveau-Brunswick.
L’étudiante Sarah Djohra Ait Kheddache, d’origine algérienne, fréquente le campus de Shippagan.
En avril dernier, elle était présidente de l’Association étudiante du campus et s'était déjà exprimé sur la hausse du coût de la vie avait des répercussions sur des étudiants de l’Université de Moncton.
Comme plusieurs étudiants, elle est témoin de la pénurie de logements à Shippagan.
S’il y en a, c’est trop cher. Par exemple, un sous-sol à 1000 $ à Shippagan avec deux chambres, je trouve ça exacerbant, témoigne-t-elle.
Mais il y a pire selon Sarah Djohra Ait Kheddache.