Les étudiants étrangers pourront travailler davantage à partir du 15 novembre
Radio-Canada
Des entreprises employant des étudiants étrangers pourront bientôt leur proposer davantage de quarts de travail. Le ministre de l'Immigration Sean Fraser a en effet annoncé vendredi que la limite de 20 heures hebdomadaires imposée à ces personnes sera levée temporairement.
Actuellement, les étudiants étrangers peuvent travailler à l'extérieur de leur campus un maximum de 20 heures pendant leurs sessions d'études. La levée de ce plafond d'heures de travail sera en vigueur à partir du 15 novembre jusqu'à la fin de 2023. Cela signifie que 500 000 étudiants qui sont déjà ici pourront choisir de travailler davantage s'ils le souhaitent, a mentionné M. Fraser.
Cette nouvelle mesure a notamment pour but de contrer la pénurie de main-d'œuvre qui sévit et d'aider les entreprises à se relever de la pandémie. Nous faisons face à de graves pénuries de main-d'œuvre partout au pays. Nos employeurs ont de la difficulté à trouver et à conserver les travailleurs nécessaires dans cette période de reprise économique et de croissance, et l'immigration a un rôle à jouer pour combler ces besoins, a déclaré le ministre.
M. Fraser a fait valoir que cela pourrait donner un de coup de main aux entrepreneurs, particulièrement à l'approche de la période des Fêtes.
Le libéral a aussi souligné que le lieu de travail est un endroit propice à l'intégration pour les étudiants étrangers. Il a nuancé que le but n'est pas que les étudiants priorisent le travail au détriment de leurs études, mais que cela peut constituer une belle occasion d'acquérir de l'expérience de travail.
Durant son point de presse, M. Fraser a fait mention du projet pilote d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) qui vise à automatiser le traitement des demandes de prolongation de permis d'études. Ces demandes affichent déjà un taux d'approbation élevé, de 96 % cette année et de 97 % l'an dernier, mais le ministre Fraser a dit que le Canada peut faire mieux.
Il a précisé qu'aucune demande de prolongation n'est refusée automatiquement et que les dossiers plus complexes sont analysés par des agents.
Pour l'instant, le projet pilote est restreint à un petit groupe de personnes, mais s'il est concluant, il pourrait être élargi afin de réduire les délais de traitement des demandes.