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Les élus de Trois-Rivières en faveur d’une augmentation de salaire
Radio-Canada
La question du salaire des conseillers municipaux a été débattue mardi après-midi à la rencontre de travail des élus trifluviens. Tous les conseillers se sont montrés en faveur d’une augmentation, même si certains sont mal à l’aise avec le fait de devoir choisir et voter leur propre salaire.
Pour la majorité des élus, la hausse des salaires représente tout simplement un rattrapage salarial et permettrait d’attirer davantage de gens de tous âges en politique municipale.
Si la ville veut des gens de qualité, il faut qu’on affiche un salaire en conséquence, estime Richard W. Dober, conseiller municipal du district Marie-de-L’Incarnation. Je regarde les nombreuses heures que je fais en tant que conseiller et je considère que je fais beaucoup de bénévolat.
Une idée partagée par d’autres membres du conseil.
J’ai été happée par la charge de travail. C’est un quatre jours par semaine au moins et des réunions qui s’ajoutent continuellement. Je dois refuser des contrats, affirme Pascale Albernhe-Lahaie du district des Rivières qui occupe un emploi de sexologue psychothérapeute en plus de ses fonctions de conseillère.
Certains élus ont cependant des positions plus modérées. Si René Martel du district des Carrefours se montre favorable à une hausse, il veut s’assurer que son travail de conseiller restera à temps partiel avec un horaire flexible qui lui permet de conserver son emploi comme président des Aigles.
Je ne cherchais pas un autre salaire en me présentant, mais un défi personnel…, mais je vais me rallier, ajoute quant à lui le conseiller municipal du district de Richelieu, Jonathan Bradley.
Daniel Cournoyer du district Sainte-Marthe a également exprimé certaines réserves même s’il est en faveur d’une bonification de salaire. Je m’interroge : si on augmente le salaire, est-ce que ça va attirer des gens qui ne seront pas là pour les bonnes raisons ?, se demande-t-il.
Au-delà de l’augmentation, les conseillers Dany Carpentier, René Martin, Maryse Bellemare et Daniel Cournoyer affirment tous être mis mal à l’aise par le fait de devoir eux-mêmes déterminer le montant de leur salaire.