Les éducatrices syndiquées à la CSQ annoncent trois jours de grève dans des CPE
Radio-Canada
La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ) a annoncé lundi soir dans un communiqué la tenue de journées de grève prévues les 22, 23 et 24 novembre.
Cette annonce survient à la suite d'une journée de négociations avec le gouvernement du Québec qui s'est déroulée lundi.
Bien que les parties aient convenu d'intensifier les négociations au cours des prochains jours, la FIPEQFédération des intervenantes en petite enfance du Québec-CSQCentrale des syndicats du Québec réitère qu'elle souhaite des augmentations salariales importantes pour tous les corps d'emploi. De plus, elle demande de nouvelles sommes liées à l'intégration des enfants ayant des besoins particuliers.
On se bute depuis plusieurs semaines à une fermeture de la part de la partie patronale concernant les augmentations salariales, a indiqué la présidente de la FIPEQFédération des intervenantes en petite enfance du Québec-CSQCentrale des syndicats du Québec, Valérie Grenon dans un communiqué transmis lundi soir.
On sent depuis le début du conflit un appui des parents québécois à notre cause. Nous souhaitions annoncer le plus rapidement possible ces nouvelles journées pour leur permettre de se trouver un plan B, malgré la tenue d'une négociation intensive au cours des prochains jours. Notre équipe est disponible jusqu'à dimanche pour éviter ces fermetures.
Les principaux points en litige portent sur les salaires et la durée de la semaine de travail.
Les organisations syndicales veulent augmenter plus généreusement le salaire des éducatrices, mais aussi celui des travailleuses qui les épaulent dans les CPECentre de la petite enfance, à la cuisine, à la désinfection, à l'administration, sans compter les éducatrices spécialisées, qui s'occupent des enfants avec des besoins particuliers.
Québec veut aussi inciter les éducatrices à adopter la semaine de 40 heures sur cinq jours, vu la pénurie de travailleuses. Actuellement, celles-ci font souvent de 32 à 36 heures sur quatre jours.
Pour y parvenir, Québec propose une prime de 50 $ par semaine. Il s'agit d'une prime, qui n'est donc pas intégrée au salaire, comme le serait une augmentation en pourcentage, qui se répercute ensuite sur la rente de retraite, par exemple.