Les écoles veulent plus de clarté au sujet des règles sanitaires
Radio-Canada
Mardi, le Conseil scolaire public d’Edmonton a voté en faveur d’une motion demandant une rencontre avec le nouveau médecin hygiéniste en chef. Il souhaite aussi plus de clarté au sujet des mesures sanitaires dans les écoles, alors que le nombre des absences est élevé en raison des virus respiratoires.
La semaine dernière, 13 % des élèves dans les écoles publiques à Edmonton n'étaient pas en classe parce qu’ils souffraient de maladies respiratoires, notamment la COVID-19, la grippe et le virus respiratoire syncytial.
Aujourd'hui, le conseil scolaire veut discuter avec le nouveau médecin hygiéniste en chef, Mark Joffe, sur les seuils nécessaires pour réactiver des mesures comme les masques ou l'isolement des élèves.
La présidente du Conseil scolaire public d'Edmonton, Trisha Estabrooks, a indiqué que ce dernier veut plus de clarté de la part du gouvernement.
« Nous ne sommes pas médecins ni des autorités de santé publique. Nous dépendons des conseils et des avis du corps médical. »
Nous ne sommes pas qualifiés pour prendre ce genre de décisions. Nous avons besoin des conseils du nouveau médecin hygiéniste en chef et des autorités de la santé, dit-elle. Notre motion demande de l’information, des données, nous voulons du leadership de la part du nouveau médecin hygiéniste en chef. Nous voulons des directives claires.
Le conseil scolaire affirme que la situation est très préoccupante et qu'il n’a pas l’autorité pour remettre des mesures en place, comme le port du masque, sans l’autorité du gouvernement de l'Alberta.
Trisha Estabrooks déplore que la première ministre, Danielle Smith, ait mis de côté la possibilité de renouer avec l’obligation des masques ou d'en recommander l'usage lors de sa conférence de presse lundi, alors que l’Ontario recommande de nouveau le masque dans les espaces publics intérieurs, dont les écoles et les garderies.
Les commentaires de la première ministre, qui met complètement de côté l’option d’un retour du masque, me semblent manquer de vision, déclare Mme Estabrooks. Si nous avons appris quelque chose pendant cette pandémie, c’est qu’il faut être flexible et s’ajuster rapidement pour répondre à la situation changeante.