Les écoles « verticales », une voie d’avenir dans les centres-villes?
Radio-Canada
La rareté des terrains vacants à Toronto force le milieu scolaire à expérimenter avec de nouveaux modèles d'écoles. Une première école élémentaire sera aménagée dans une future tour de condos du centre-ville.
Au centre-ville de Toronto, l'espace manque pour ajouter des écoles et répondre aux changements démographiques.
Afin de contourner le problème, la prochaine école du conseil scolaire public anglophone (TDSB) sera construite en hauteur.
Elle occupera les 3e et 4e étages d'une immense tour à condos, bientôt érigée en bordure du lac Ontario et pourra accueillir un peu plus de 450 élèves.
Le projet se veut un prototype, qui pourrait ensuite être reproduit ailleurs pour répondre au problème de la densité urbaine, a présenté le ministre de l’Éducation de l’Ontario lors de l’annonce du plan le 21 janvier.
« Vu que de nombreuses familles vivent dans des appartements et des communautés urbaines à haute densité, nous voulons que leurs enfants aient l’accès qu’ils méritent à des écoles modernes et sécuritaires au cœur de leur communauté. »
Je pense que dans la verticalité, il y a aussi la possibilité de créer des écoles de qualité, analyse Juan Torres, professeur à l'école d'urbanisme et d'architecture du paysage de l'Université de Montréal.
Ce type d’innovation en infrastructure scolaire représente une solution dans les milieux urbains très denses, selon lui.
Si les municipalités, les autorités scolaires ne le planifient pas avec suffisamment d'avance, vouloir équiper a posteriori un quartier avec une école devient extrêmement coûteux tellement le sol devient rare, dit-il. Et c'est là qu'on n'a pas le choix d'innover.