Lehner et la LNH ont eu une « rencontre enrichissante »
Radio-Canada
Alors qu’il a enflammé les réseaux sociaux dimanche en accusant plusieurs équipes de la Ligue nationale de hockey (LNH) de fermer les yeux sur la distribution de médicaments sans ordonnance, le gardien Robin Lehner a fait une mise au point devant les médias mardi.
Le gardien des Golden Knigths de Vegas dit avoir eu des conversations productives avec la ligue et les instances impliquées. Il a mentionné qu’il ne s’exprimerait plus sur ce sujet sur la place publique.
J’ai eu une conversation enrichissante avec la Ligue nationale de hockey, je suis excité pour les changements potentiels qui pourraient être faits pour protéger les jeunes joueurs des générations futures, a confié Robin Lehner.
Ma discussion avec la ligue est privée et restera privée. Je reconnais qu’il y aura des répercussions, mais à la fin de la journée je suis finalement en mesure d’utiliser ma voix pour faire partie du changement. Peu importe ce qui arrivera à mon image ou à ma réputation, les gens pourront se faire leur propre idée de ma personne, je suis correct avec ça puisqu’au bout du compte c’est un énorme pas dans la bonne direction.
Dimanche, le gardien suédois avait laissé entendre que plusieurs équipes, dont certaines pour lesquelles il a joué, distribuaient des benzodiazépines, des médicaments servant à traiter l'anxiété et l'insomnie, et de l'Ambien, un somnifère, sans prescription médicale. Lehner a également indiqué avoir lui-même consommé de l'Ambien pendant huit ans.
Il avait ajouté qu'il partagerait une histoire par jour à propos de ce qui se passe dans la LNH. Des preuves qui auraient corroboré ses révélations, provenant d'anciens joueurs et de joueurs actuels.
Les gens s’en font pour ma santé mentale. Je suis arrivé au camp en pleine forme physiquement et mentalement. J’ai tenté pendant une longue période de me faire entendre et de faire changer les choses, mais jamais publiquement. Ce n’était jamais arrivé avant ça. Ce qui s’est passé ce weekend était un appel à l’aide et à la fin de la journée ça a ouvert des conversations. La suite se fera derrière les portes closes et non pas dans l’oeil du public.