Legault se fait talonner par l’opposition sur l’emplacement du futur hôpital de Gatineau
Radio-Canada
L’Outaouais s’est invité à la période de questions à l’Assemblée nationale mardi lorsque la chef de l’opposition officielle, Dominique Anglade, a questionné le premier ministre sur les critères qui vont être utilisés pour choisir l’emplacement du futur hôpital à Gatineau.
La cheffe du Parti libéral lui a aussi reproché de ne pas avoir rempli la promesse qu’il avait faite lors de sa campagne en 2018, c’est-à-dire d’avoir un nouvel hôpital fonctionnel d’ici cinq ans, soit en 2023. La CAQ arrive à la fin de cette promesse-là. Au bout de quatre ans, ils vont sûrement faire une annonce sans écouter les gens, en déterminant ici à Québec, ce qui devrait se passer pour les gens en Outaouais, a-t-elle dit.
En réponse à la question de Mme Anglade, le premier ministre François Legault a martelé que le Parti libéral n’avait, pour sa part, pas proposé un nouvel hôpital lors de la campagne électorale en 2018. Puis, il a aussi mentionné que la situation entourant les infirmières en Outaouais s’était grandement améliorée depuis son élection, alors qu’on n’avait jamais vu ça avec les libéraux.
Il a finalement ajouté que pour ce qui est d’où on va construire l’hôpital, on va le faire avec le milieu. M. Legault a expliqué qu’il y avait actuellement deux groupes qui font des propositions au gouvernement.
Aujourd’hui, en Outaouais, les gens n'ont aucune idée de ce qui se passe par rapport à l’emplacement de l’hôpital, a rétorqué Dominique Anglade.
En 2018, je faisais campagne sur le terrain et le Parti libéral riait de nous autres, parce que tout ce qu’ils voulaient faire, c’était rénover un peu l’Hôpital de Hull, a déclaré de son côté le ministre responsable de l’Outaouais, Mathieu Lacombe.
Le travail se fait bien depuis presque un an. On a établi une quarantaine de critères, une vingtaine de sites [potentiels] et on travaille en collaboration avec la Ville de Gatineau, s’est-il défendu.
« Contrairement au passé, nous autres, on va livrer pour l’Outaouais. »
Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a pour sa part affirmé que ce ne serait pas une décision politique, mais bien une décision basée sur de bonnes gestions. On a eu un travail très bien fait par les gens sur place. On a un bureau de projet et on a analysé une multitude de sites. On est très près d'une décision et je pense qu'on va faire les choses dans l’ordre, s’est-il exprimé.