Legault n’a pas négocié un appui tacite au 3e lien, assure le maire Marchand
Radio-Canada
L'ouverture de François Legault à mettre plus d'argent dans le projet de tramway n'est pas une monnaie d'échange contre un appui au projet de tunnel Québec-Lévis.
Je vous le jure, il n'y a jamais eu ça, a expliqué le maire Bruno Marchand en marge d'une conférence de presse à l'hôtel de ville de Québec lundi.
Le maire et le premier ministre se sont rencontrés pour la première fois vendredi dernier.
François Legault a ouvert la porte à mettre un peu plus d'argent dans le projet de tramway qui fait face à un dépassement de coûts potentiels de 600 millions de dollars en raison des retards et du taux l'inflation. En retour, il n'aurait pas demandé au maire de Québec d'appuyer sans réserve son projet de tunnel Québec-Lévis.
« Il y a des gens qui ont supputé que le premier ministre allait faire quelconque négociation. Il n'y a jamais eu de tractations sur « si tu m'appuies, je vais t'appuyer ». Ce n'est pas cela du tout. »
Le maire Marchand attend toujours de voir les études du projet de tunnel avant de se prononcer. D'avoir des études environnementales qui viennent témoigner de son effet, pour nous, c'est important.
Il est convaincu que le projet de tramway va se réaliser, peu importe ce qu'il advient du troisième lien. Je ne pense pas qu'ils sont liés. Le tramway va de l'avant. Le troisième lien, on verra comment le gouvernement veut le faire et va le faire.
L'ouverture du premier ministre à augmenter le financement du tramway fait cependant sourciller le chef de l'opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Québec.
Claude Villeneuve aurait aimé connaître les intentions du gouvernement lorsque le dossier des dépassements de coût faisait rage pendant la campagne électorale. Le gouvernement s'est montré surpris et fâché devant cette facture inattendue. C'est sa cheffe Marie-Josée Savard qui a dû essuyer les critiques.