
Le Yukon pourrait connaître le nom de son prochain premier ministre dès samedi
Radio-Canada
La période de candidature pour la course à la chefferie du Parti libéral du Yukon se termine samedi, à 17 h, et avec un seul candidat dans la course actuellement, il se pourrait que le territoire connaisse l’identité du prochain premier ministre assez rapidement.
Pour le moment, seul le ministre du Développement économique et ministre du Tourisme et de la Culture, Ranj Pillai, a publiquement annoncé qu'il voulait reprendre les rênes du Parti libéral et du gouvernement par la même occasion.
Si personne ne soumet de candidature d’ici samedi, à 17 h, Ranj Pillai sera alors élu par acclamation, puis assermenté ce mois-ci pour devenir le 10e premier ministre à siéger à l’Assemblée législative du Yukon.
Député de Porter Creek South, Ranj Pillai a été élu pour la première fois en 2016 avant d’être réélu lors des élections de 2021. Il avait annoncé son intention de briguer la chefferie libérale le 25 novembre au lancement de la course.
Après samedi, à 17 h, lorsque la période de nomination sera terminée, les dirigeants du Parti libéral se rencontreront pour annoncer s’il y a plusieurs candidats [pour la course à la chefferie] ou un seul, et ce à quoi pourront s’attendre les Yukonnais pour la suite, explique le porte-parole du Parti libéral, Paolo Gallina.
Une personne souhaitant présenter sa candidature doit d’abord être membre du Parti libéral et obtenir la signature d’au moins 10 membres du parti. Un montant de 7000 $ doit également être versé, selon les règles de la formation politique.
S’il y a un autre candidat, alors ils s’affronteront jusqu’au 28 janvier, date à laquelle les membres du parti voteront pour leur prochain chef lors de l'assemblée d'investiture du Parti libéral, ajoute Paolo Gallina.
Une fois le nouveau chef du Parti libéral déterminé, le gouvernement conviendra d’une date pour l’assermentation.
Cette course survient après que le premier ministre actuel, Sandy Silver, a annoncé sa démission, en septembre, du poste de premier ministre et de chef du Parti libéral, ce qui a entraîné le déclenchement d’une course à la chefferie.