Le variant Omicron pourrait plomber les soldes du lendemain de Noël
Radio-Canada
Le variant Omicron menace de ralentir les ventes au détail le lendemain de Noël, alors que les inquiétudes liées à la COVID-19 augmentent au rythme du nombre de cas et des restrictions sanitaires.
Des experts sont d'avis que le Black Friday, ou Vendredi fou, avait déjà dépassé le 26 décembre en tant que jour le plus populaire pour les offres de consommation juteuses, mais la tendance semble maintenant susceptible de s'accélérer davantage.
Le Conseil canadien du commerce de détail, dont l'enquête annuelle sur le magasinage des Fêtes en août a révélé que le 26 novembre pourrait être le plus grand événement de magasinage de l'année, affirme maintenant qu'il éclipsera davantage les soldes de l'Après-Noël alors que les craintes d'Omicron continuent d'augmenter depuis décembre.
Le porte-parole du Conseil canadien du commerce de détail, Karl Littler, a déclaré que les restrictions de capacité dans au moins six provinces, dont l'Ontario et le Québec, auront un impact minimal sur les points de vente habitués à s'adapter aux mesures, mais que la confiance des consommateurs pourrait être ébranlée.
Aucune limite de capacité n'était en place pour le Vendredi fou, et les deux événements sont associés à de longues files d'attente et à des magasins bondés, ce qui peut dissuader les clients.
Nous avons vraiment vu que les consommateurs étaient beaucoup plus optimistes cette année qu'ils ne l'étaient l'année dernière. Et ils souhaitaient vraiment revenir à un comportement plus traditionnel, plus normal, a déclaré une autre porte-parole du Conseil canadien du commerce de détail, Michelle Wasylyshen, lors d'un entretien téléphonique.
Mais tout cela est en quelque sorte dans le caniveau, pour le moment.
Les clients n'ont pas les mêmes objectifs lors du Vendredi fou que pour le lendemain de Noël. Les jouets et les vêtements sont en tête de liste à l'occasion du Vendredi fou, tandis que l'achat des appareils électroniques, électroménagers et meubles relève plus du 26 décembre.
Mais ces articles coûteux sont également parmi les plus touchés par les problèmes liés aux chaînes d'approvisionnement mondiales, ce qui les rend plus difficiles à obtenir actuellement.