
Le tueur de Concordia demeure derrière les barreaux
TVA Nouvelles
Valery Fabrikant, ce professeur de génie mécanique de l’Université Concordia qui avait abattu quatre de ses collègues en 1992, s’est une fois de plus vu refuser une remise en liberté conditionnelle à la fin juin.
Dans sa décision rendue publique lundi, la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) a fait valoir que Fabrikant «demeure un meurtrier non traité posant un risque inacceptable pour la communauté».
Le tueur aujourd’hui âgé de 80 ans, qui souffre de paranoïa, avait déjà demandé à être libéré en décembre 2020, une requête qui avait été rejetée une première fois, puis une seconde en avril 2021.
Selon la CLCC, l’homme présente un haut risque de se désorganiser s’il se retrouve impliqué dans un conflit. D’ailleurs, la commission a noté diverses altercations survenues en prison entre Fabrikant et le personnel carcéral qui l’inquiètent.
Selon le rapport, l’homme aurait tendance à entretenir un rapport conflictuel avec ses gardiens, arguant et discutant les demandes qui lui sont faites. Ces comportements se seraient accentués avec l’arrivée de la pandémie de COVID-19, Fabrikant ayant notamment crié à plusieurs reprises contre son agente de libération conditionnelle, l’accusant de prendre part à un complot avec les gardiens.
«Il semble n’y avoir eu aucun changement positif dans vos valeurs ou votre reconnaissance des problèmes ou des risques qui résultent de votre trouble de la personnalité. Vous n’avez pas démontré une volonté de changer», a notamment fait valoir la CLCC en rejetant la plus récente demande de libération du meurtrier.