
Le tricot pour les 7 à 77 ans
Métro
Le tricot, une activité réservée à mamie? On ne pourrait avoir plus tort. Depuis une dizaine d’années, sa popularité a explosé, particulièrement pendant la pandémie, auprès de toutes les générations, incluant les plus jeunes.
Si les étudiant.e.s se faisaient rares dans la boutique de tricot du Plateau La Bobineuse il y a quelques années, la pandémie a tout changé, indique la propriétaire Fanny Lalonde.
À force d’être cloîtré.e.s à la maison à se tourner les pouces entre deux poussées d’angoisse, plusieurs de ces jeunes se sont dit: « Pourquoi pas se mettre au tricot? »
Et l’expérience a été appréciée.
« C’est une activité relaxante, presque méditative », indique Mme Lalonde, qui se réjouit que la pratique puisse apaiser l’anxiété pandémique.
« Il s’agit d’un antistress naturel reconnu par les neuroscientifiques », ajoute Claire Barbeau, du magasin de laine La Maison tricotée.
Créer quelque chose de ses propres mains procure une grande satisfaction et une valorisation, ce qui aide à accroître la confiance en soi.