Le travail et les coups roulés expliquent le succès de Leblanc sur la LPGA
Radio-Canada
De travailler plus intelligemment et non plus fort, surtout sur les verts, fait toute la différence pour la Québécoise Maude-Aimée Leblanc.
La Sherbrookoise s'était retirée du golf professionnel en octobre 2019, mais elle est revenue sur décision 11 mois plus tard, revigorée après presqu'un an loin des déplacements hebdomadaires vers une ville différente. Leblanc a connu une excellente saison 2021, terminant dans le top-10 de ce qui s'appelait alors le circuit Symetra, « club-école »' de la Ladies Professional Golf AssociationLPGA, et se qualifier pour le plus haut circuit de golf professionnel féminin.
Leblanc a repris là où elle avait laissé cette saison, terminant deux fois parmi les 10 premières à sa première saison complète sur le circuit de la LPGA. Elle a été la seule Canadienne à éviter la coupure la semaine dernière à l'Omnium DIO Implant LA, terminant au 43e rang.
Je pense que mes coups roulés expliquent pourquoi j'ai connu autant de succès la saison dernière. C'est ce qui a fait une grosse différence, a déclaré Leblanc. Depuis que j'ai commencé à travailler avec un nouvel entraîneur (Sal Spallone) il y a deux ans, nous avons beaucoup travaillé sur cet aspect de mon jeu. J'ai été extrêmement constante depuis.
La golfeuse de six pieds un a toujours été une longue cogneuse. Avec une moyenne de 273,03 verges cette saison sur ses coups de départ, elle pointe au 14e rang de la Ladies Professional Golf AssociationLPGA. Maintenant que son fer droit est de la partie, elle s'est rapprochée des meilleures et occupe maintenant le 37e rang dans la Course au Globe CME avant le Championnat Verdes de Californie ce week-end.
Je suis une longue cogneuse, alors si je suis un peu à côté de mes pompes, je vais rater des allées. Mais ce n'est pas ce qui va me faire rater la coupure ou être incapable de finir parmi les 10 premières, a indiqué Leblanc. Ça va se jouer sur les vertes dans mon cas.
En plus de peaufiner son jeu sur les vertes, Leblanc a ajouté que les 11 mois passés loin du golf lui ont donné une nouvelle perspective. Elle a découvert qu'elle devait être moins exigeante envers elle-même et qu'elle devait limiter le temps qu'elle passe sur le parcours.
Je devais trouver une façon d'apprendre à aimer le sport de nouveau sans me mettre toute cette pression, sans le prendre trop au sérieux. J'ai probablement mon temps d'entraînement de moitié
« Je ne m'entraîne plus aussi souvent que je le faisais. Je ne passe plus des heures à l'aire d'entraînement à tenter de penser à un million d'affaires. Je trouve que je simplifie plusieurs aspects maintenant. »