Le temps froid retarde le déglaçage de la Ristigouche
Radio-Canada
L'aéroglisseur de la Garde côtière canadienne va se diriger d'abord vers le Nouveau-Brunswick avant de venir déglacer la rivière Ristigouche.
Puisque le froid perdure dans la région, il est encore trop tôt pour procéder au déglaçage de la Ristigouche.
La mairesse de Matapédia, Nicole Lagacé, indique que la situation est encore très calme sur la rivière.
Il y a une fonte très très lente, les nuits sont assez froides, on n’observe aucune augmentation du cours d'eau. Présentement le déglaçage serait difficile [...] parce qu'on n'a pas assez d'eau et que ça prend une vague pour casser la glace, indique-t-elle.
Dans les prochains jours, l'aéroglisseur Sipu Muin va donc entamer le déglaçage des ports de Caraquet et de Shippagan en attendant que les températures s'adoucissent dans le fond de la baie des Chaleurs.
La priorité de la Garde côtière canadienne (GCC) demeure tout de même le déglaçage de la rivière Ristigouche afin de prévenir les inondations, selon Isabelle Pelchat, surintendante du programme de déglaçage pour la Garde côtiere canadienneGCC - région centre.
L'aéroglisseur prendra la route pour la Ristigouche et la Baie d'Escuminac dès que nécessaire, et ce, même si le déglaçage des autres ports du Nouveau-Brunswick n'est pas terminé.
On va tirer avantage du fait que c’est encore l’hiver du côté de la Ristigouche, et qu’il n’y a pas assez d’eau dans la rivière pour faire un tour à Caraquet et à Shippagan. Nous allons garder un œil sur l’évolution de la Ristigouche. On va la prioriser dès qu’on va voir un peu de mouvement de ce côté-là, explique Isabelle Pelchat.
« Le contrôle des inondations est la priorité numéro 1. »