Le Syndicat des chargés de cours de l’UQTR quitte la table de négociation
Radio-Canada
Devant l’impasse dans les négociations, le Syndicat des chargés de cours de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) annonce avoir quitté la table de négociation avec l’employeur. Il demande également l'implication d’un conciliateur dans le dossier.
Ça tourne en rond depuis un an, laisse tomber la présidente Carole Niell. Il n’y a rien qui avance, poursuit-elle.
À la séance d’aujourd’hui, l’employeur s’est mis à reprendre du début des questions déjà discutées en long, en large et en diagonale. Nous avons fait part de notre insatisfaction quant à ce rythme, et on nous a répondu avec fermeture. Il est donc temps de passer à autre chose, et nous reprendrons les négociations en présence d’un médiateur-conciliateur du ministère du Travail, explique la présidente.
Si les choses ne progressent pas rondement, des moyens de pression seront exercés pendant la session d’hiver, dit-elle également.
Le syndicat, qui regroupe 920 membres, déplorait plus tôt cette semaine être ignoré par la direction et voulait le faire savoir dans le cadre d’une campagne publicitaire.
Une campagne d’affichage avait déjà commencé depuis le mois d’octobre pour demander plus de reconnaissance de la part de l’employeur.
Le contrat de travail est échu depuis mai 2020.
Près de 60 % des cours de premier cycle sont donnés par des chargés de cours à l’UQTR.
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