Le syndicat des agents frontaliers réclame plus d’embauches
Radio-Canada
Le syndicat représentant les agents des douanes affirme que l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) n'agit pas assez rapidement pour pourvoir les postes vacants qui ont contribué à ralentir le trafic aéroportuaire et à accroître la frustration des passagers au cours des derniers mois.
Le Syndicat des douanes et de l'immigration (SDI) affirme que l'ASFC n'a rien prévu pour que la situation revienne bientôt à la normale, une importante crise de main-d'oeuvre contribuant aux goulots d'étranglement douaniers et aux retards sur le tarmac depuis avril.
Le SDI réclame l'embauche de 1000 à 3000 agents supplémentaires, alors qu'il conclut sa première ronde de négociations avec le gouvernement fédéral sur une nouvelle convention collective.
Il fait en outre valoir que les problèmes liés aux aéroports encombrés et aux passages frontaliers sont sur le point d'augmenter pendant la haute saison des voyages.
L'ASFC a pour sa part indiqué qu'elle mettait à contribution davantage de travailleurs et d'étudiants et qu'elle avait ajouté des kiosques automatisés dans la zone douanière de l'aéroport Pearson de Toronto.
Plus tôt ce mois-ci, Ottawa a suspendu les tests de dépistage de la COVID-19 aléatoires dans les aéroports – un processus qui avait enlisé le flux de passagers – et a ajouté plus de personnel de santé publique pour vérifier que les voyageurs ont rempli leurs soumissions d'application ArriveCan à l'atterrissage.
Le président du syndicat, Mark Weber, a expliqué, lors d'une entrevue, que les kiosques ne parvenaient pas à contrebalancer la diminution importante du nombre d'agents d'aéroport de première ligne depuis 2016 et qu'un plan de l'ASFC imposant des heures supplémentaires obligatoires et suspendant la formation non essentielle se concentrait uniquement sur des mesures à court terme.