Le Symposium de sculpture de Sept-Îles de retour pour une 3e année
Radio-Canada
Jusqu'au 21 août, quatre artistes s'inspirent du thème « héritage maritime » pour créer des œuvres sculpturales devant public.
Dimanche après-midi, les artistes de Baie-Comeau Emy G. St-Laurent et Catherine Arsenault ont utilisé des techniques de couture et de tricot pour élaborer des créations qui représentent des organismes marins.
C’est inspiré de nos recherches qu’on a faites dans le fleuve Saint-Laurent. On a fait de l’apnée, on est allées voir les fonds marins, puis on s’est inspirées beaucoup des algues. [Le résultat] fait un genre de petit corail de différentes couleurs, décrit l’artiste sculptrice Catherine Arsenault.
Présentées au Vieux-Quai de Sept-Îles cette fin de semaine, les activités artistiques ont attiré plusieurs curieux et curieuses, qui étaient même invités à participer aux créations.
Les gens nous aident à faire de petits éléments textiles, que nous on va installer à l’intérieur de sept différentes coques – parce que Sept-Îles, sept structures – pour tapisser l’intérieur, faire des espèces de petits récifs imaginaires [...], avec plein de trucs qui s'accrochent, comme une espèce de métaphore de la communauté où chacun a sa petite place dans le récif, explique l’artiste en arts visuels Emy G. St-Laurent.
Catherine Arsenault souligne qu’impliquer le public dans le processus artistique permet de démystifier à la fois l’art contemporain et le travail de l’artiste.
Ça démocratise beaucoup notre pratique, de faire participer les gens, d’expliquer un peu ce qu’on fait, puis de mettre la main à la pâte aussi [...]. Qu’on soit là sur place avec eux, puis qu’ils participent à la création d’une œuvre, je pense que ça leur ouvre une porte aussi à découvrir autre chose, puis peut-être se rendre compte que, finalement, ce n’est pas si compliqué ou niché que ça, ce qu’on fait, explique-t-elle.
« On veut rendre ça ludique, accessible, puis que les gens s’amusent avec nous. »
L’agente culturelle à la Ville de Sept-Îles et responsable du Symposium de sculpture, Pascale Malenfant, se réjouit des échanges entre les artistes et le public.