
Le sud du Québec comptera bientôt 10 nouvelles aires protégées
Radio-Canada
L'État québécois protégera de nouveaux territoires d’une superficie totale de 300 km2 situés dans les régions de la Côte-Nord, des Laurentides, de Lanaudière et de l’Outaouais.
« Je suis particulièrement fier que ces ajouts soient faits dans le sud du Québec, où les besoins sont les plus importants. »
Ces futures aires protégées sont le fruit de plusieurs années de concertation entre Québec et les différents acteurs régionaux et autochtones.
Ces 10 projets font partie de quelque 80 qui avaient été mis de côté en 2020, l'année où le Québec a atteint la cible de protection de 17 % de son territoire.
L’annonce d’aujourd’hui réjouit la Société pour la nature et les parcs (SNAP). Elle croit que le gouvernement prend la mesure de l’engagement et de la détermination des citoyens et des communautés en faveur de la protection de la nature.
Toutefois, Alain Branchaud, directeur général de la Société pour la nature et les parcs du CanadaSNAP, estime qu’il reste encore beaucoup à faire avec quelque 70 projets en suspens : [...] avec un peu plus de 300 km2 annoncés sur les 22 000 km2 en projets d’aires protégées consensuels, il faudra poursuivre le travail pour lever les obstacles et augmenter la cadence des annonces si le gouvernement veut capitaliser sur ce fort appui de la population d’ici la fin de son mandat.
Après avoir protégé d’immenses territoires dans le nord du Québec en 2020, le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques assume la pertinence des choix qui sont faits au sud aujourd’hui : Maintenant, ce sont des superficies plus petites qui sont visées pour aller chercher une belle représentativité de la diversité biologique que l'on trouve au Québec.
Il ajoute que le statut définitif de protection des futures aires protégées demeure encore à préciser. La volonté du gouvernement est de faire en sorte que ces territoires soient accessibles à la population.
« La demande pour cet accès à la nature est de plus en plus grande, donc on va souhaiter que ce ne soit pas, dans tous les cas, des cloches de verre où on ne peut même pas se rendre. On veut que les Québécois et les Québécoises puissent profiter de ce patrimoine naturel. »