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Le slam, « une bouche qui donne et des oreilles qui prennent »
Radio-Canada
Du 1er au 15 octobre s’est tenu le Festival international du Slam/poésie en Acadie (FISPA) à Moncton. Pour la deuxième année consécutive, l’artiste Seream a participé au festival. Il était le seul représentant du slam au Manitoba avec la slameuse Christiane Dounia.
Pour cette 6e édition, le FISPA a regroupé une cinquantaine de talents du slam de toute la francophonie mondiale.
« C’est un vivier de création qui se retrouve en Acadie pour célébrer le slam en français. »
Seream était parmi les six finalistes, mais c’est une jeune fille de Lausanne, de son nom de scène La nuit je peins des filles, qui a gagné.
Seream a reçu une distinction pour sa participation à la mise en place d’un partenariat entre le Manitoba et l’Acadie pour le slam ainsi que pour son implication dans l’organisation du festival.
La pratique du slam n’est pas que sportive. La richesse de cet art réside dans sa palette des possibles. Le slam fait appel à la poésie, à la parole, mais aussi aux gestes, aux mimes, au théâtre, précise Seream.
Le slam n'est pas limité à trois minutes de performance. On a assisté à beaucoup de spectacles qui font entre 45 minutes et 1 heure de temps. Ce sont des spectacles de slam, mais c'est-à-dire qu'il y a plus de mise en scène et une scénographie, ajoute l’artiste.
Ce qui m'impressionne le plus ? C'est aussi ce qui s'écrit dans la journée et est restitué le soir. Vous avez des plumes et des performeurs incroyables. Et puis avec le charme de tous les accents et de tous les horizons.[…] Ce sont les accents qui se mélangent parfois avec d'autres langues aussi, s'enthousiasme Seream.
« C’est une bouche qui donne et ce sont des oreilles qui prennent. »