Le Shawicon en mode virtuel, une belle carte de visite pour les prochaines éditions
Radio-Canada
Même si tout était prêt pour une édition normale, les organisateurs du Shawicon ont dû présenter leur édition en mode virtuel encore cette année. Pour la seule journée de samedi, plus de 15 mille internautes se sont branchés sur les différentes plateformes pour suivre les activités proposées.
Encore une fois cette année, les amateurs de jeux vidéo, de culture populaire, de science-fiction ou de super héros n’ont pas pu se retrouver. Pas de défilé de costumes, pas de concours de personnification, pas de kiosque de marchandise, mais tout de même de belles rencontres.
Diffusé gratuitement sur les plateformes Facebook et Twitch, le Shawicon proposait des rencontres avec des artistes qui ont frappé notre imaginaire ou qui sont bien vivants dans nos souvenirs.
Même si l’artiste internationale Victoria Yeates du film Les animaux fantastiques a partagé son univers avec les internautes, c’est sans doute la réunion des anciens VJ de la chaîne Musique Plus qui s’est avéré le moment fort de la fin de semaine.
Autour du porte-parole de l’événement, Denis Talbot, on avait invité Geneviève Borne, Paul Sarrasin, Sonia Benezra et Mike Gauthier. C’est comme si le temps s’était arrêté et que je retrouvais des membres de ma famille confiait Denis Talbot. À quelque part, on partage tous le même ADN professionnel, on a appris les mêmes affaires. Tout ça parce que dans le temps, Musique Plus, on faisait ce qu’on voulait. Littéralement!
Une édition virtuelle permet aussi de joindre des invités qui ne peuvent pas venir à Shawinigan. Ç’a été le cas de Bruno Blanchet qui y a participé, en direct de la Thaïlande.
Pour Nino Mancuso, président organisateur du Shawicon l’édition virtuelle n’est pas là pour demeurer même si elle permet de joindre plus de monde. Selon lui, les gens qui aiment ce genre de convention, même si les écrans font partie de leur univers, souhaitent se retrouver à nouveau. On fait des photos ensemble, on prend du bon temps ensemble donc c’est sûr qu’il manque la petite chaleur humaine, cette petite intimité-là qu’on a entre nous autres qui n’est pas sur les réseaux.
Il révèle tout de même qu’une formule comme celle-là a l’avantage de faire connaître l’événement. Après l’édition virtuelle de l’an dernier, des commerçants d’Ottawa, du Saguenay souhaitaient venir à Shawinigan cette année.
On veut se faire une belle vitrine, on veut donner le goût aux gens de venir à Shawinigan pour les prochaines années. conclut Nino Mancuso