Le salaire des maires s’invite dans la campagne électorale municipale au Québec
Radio-Canada
Est-ce que les maires et mairesses sont trop payés? Devrait-on plafonner leurs revenus? Ces questions reviennent à chaque campagne électorale municipale, mais cette fois certains candidats se sont engagés à réduire leur salaire.
C'était l'un des premiers engagements de Catherine Fournier qui veut succéder à la mairesse de Longueuil, la mieux payée du Québec.
Tout le monde s'entend que ça n'a pas d'allure que le salaire du maire ou de la mairesse de Longueuil soit plus élevé que celui du premier ministre du Québec, souligne Catherine Fournier, la candidate à la mairie de Longueuil.
À Laval, la question de la rémunération est également un enjeu électoral. Stéphane Boyer, qui aspire à succéder au maire Marc Demers, s’est engagé à réduire son salaire de 30 000 $ s’il est élu.
Je crois qu'en ce moment, on est en conflit d'intérêts d'avoir à choisir notre propre salaire, indique Stéphane Boyer.
Cependant, pour un certain nombre de maires, notamment ceux des grandes villes, le salaire de maire ne constitue qu’une partie de leur rémunération.
Car en plus de la rémunération de la ville, il faut ajouter des primes et des allocations pour les différentes fonctions qu’ils occupent, comme siéger à la Communauté métropolitaine de Montréal (CMMCommunauté métropolitaine de Montréal) ou à l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTMAutorité régionale de transport métropolitain).