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Le RTC peine à concurrencer la marche, dénonce Villeneuve
Radio-Canada
Le chef de l’opposition officielle à l’Hôtel de Ville de Québec, Claude Villeneuve, tient l’administration Marchand responsable des récents ratés du Réseau de transport de la capitale (RTC). Les problèmes de retard, de changement d’itinéraire ou d’autobus bondés diminuent la qualité du service selon lui, au point où il est parfois plus rapide d’effectuer un trajet à pied qu’en transport en commun.
Dans les derniers mois, on a l'impression que les retards et les annulations de parcours du RTC sont devenus la norme plutôt que l'exception, a dénoncé M. Villeneuve lundi soir, lors de la séance hebdomadaire du conseil municipal.
Le chef de Québec d’abord a appuyé ses critiques à l’aide d’une anecdote personnelle. Il raconte avoir récemment pris l’autobus pour se rendre de l’hôtel de ville au quartier Limoilou, un trajet qui lui prend en moyenne 7 à 8 minutes en voiture et un peu plus de 20 minutes à la marche. M. Villeneuve dit qu’il a mis plus du double de temps à effectuer le trajet à bord d’un Métrobus.
Je suis parti d’ici, à l’hôtel de ville, à pied pour aller prendre la 801 [...] sur Honoré-Mercier, pour m’en aller à Limoilou, au coin [de la] 4e [Rue] et [de la] 4e [Avenue], puis ça m’a pris 40 minutes. Le transport en commun, pour bien marcher, on le dit souvent, il faut que, en termes de déplacements, il soit compétitif avec l’automobile. Présentement, le transport en commun, il n’est pas compétitif avec la marche, a asséné le chef de l’opposition.
Il allègue que les histoires comme celles-là se multiplient depuis un certain temps. Claude Villeneuve dit avoir également remarqué que l’application Nomade, qui renseigne en temps réel les usagers du RTC sur les parcours et les heures de passage, ne s'ajuste pas aux retards.
Il reconnaît que la société de transport avait prévenu que des perturbations risquaient de survenir à la rentrée, mais ajoute que cela s’est fait en catimini.
C'est arrivé sans tambour ni trompette. Un communiqué de presse qui sort un vendredi, 2 septembre, à 16 h 02, juste avant la fête du Travail, disons qu'on n'avait pas l'air à vouloir que ça paraisse trop, trop, a indiqué M. Villeneuve.
La présidente du RTC et membre du comité exécutif, Maude Mercier Larouche, s’est défendue d’avoir manqué de transparence.
Écoutez, on a pris la peine d’émettre [sic] un communiqué. Ce n’est certainement pas pour se cacher et ce n’est certainement pas non plus pour se défiler. On a décidé d’assumer les problématiques pour justement donner plus de prévisibilité aux utilisateurs, aux usagers, a-t-elle rétorqué.