Le REV cyclable serait bénéfique, selon la Santé publique
TVA Nouvelles
Controversé lors de son implantation, le Réseau express vélo (REV) aurait plutôt des bénéfices pour la santé et la réduction des inégalités, selon un rapport de la Direction régionale de santé publique (DRSP) de Montréal.
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«Il n’y a pas d’impact négatif à ce réseau cyclable là. On n’en a pas noté dans notre étude, si on parle d’un point de vue de la santé des usagers», a résumé Anne Pelletier, l’une des auteures de l’étude, et cheffe de service santé environnementale et parcours de vie en milieux urbains à la DRSP.
Le rapport final, qui n’est pas encore public, analyse le réseau dans la totalité de ce qui est planifié, qui devrait, à terme, comporter 17 axes cyclables. La DRSP recommande à la Ville d’aller de l’avant dans l’implantation de la totalité de ceux-ci pour en obtenir les pleins bénéfices.
«Le développement du REV, c’est un outil qui est essentiel pour améliorer la sécurité et aussi l’accès à plusieurs niveaux. Le déploiement de tous les axes aurait des impacts bénéfiques sur l’ensemble des usagers de la route», a expliqué Mme Pelletier.
Sans surprise, il est indiqué qu’avec ses voies séparées physiquement de la circulation automobile, «le REV a le potentiel d’améliorer la sécurité des déplacements à vélo et d’augmenter la sécurité perçue des utilisateurs réguliers ainsi que des plus craintifs».
D’autant que le taux de cyclistes blessés ou décédés est «plus important sur le réseau artériel métropolitain avec plusieurs voies de circulation».
À cet égard, le rapport recommande entre autres d’implanter «systématiquement» des pistes cyclables séparées physiquement de la circulation sur les routes majeures, et d’implanter des aménagements routiers pour favoriser l’apaisement de la circulation.