Le retour de 2 infirmières à Roberval ne règle pas la crise selon la FIQ
Radio-Canada
La présidente régionale par intérim de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), Julie Boivin, ne croit pas que d’autres infirmières démissionnaires de l’hôpital de Roberval reprendront le travail, même si deux d’entre elles ont fait ce choix.
Je ne pense pas que l’hémorragie soit stoppée, a-t-elle confié en entrevue à l’émission C’est jamais pareil en faisant référence au réseau régional.
Elle indique que les gestionnaires et le syndicat ont réussi à accrocher ces personnes avec de l’espoir. Il y a des gens qui ont ouvert leurs oreilles et qui ont trouvé des solutions pour ces deux personnes. Il faudrait que ça se fasse à la grandeur du réseau de la santé, implore-t-elle. Les gens, il faut comprendre qu’ils ont des limites et quand elles sont atteintes, il faut les respecter.
On a pu leur organiser quelque chose qui avait de l’allure en attendant que le reste arrive, mais le reste, va falloir qu’il arrive.
Julie Boivin plaide pour une gestion plus décentralisée de façon à faciliter les prises de décisions
On a réussi à colmater une grosse fuite, mais il faut un changement drastique, revenir à ce que c’était avant. Ce n’est peut-être pas de tout détruire, mais il faut redonner le pouvoir à chacune des installations.
Elle confie avoir énormément d’attentes face au plan qui sera annoncé par le gouvernement Legault jeudi après-midi concernant la rétention et le recrutement du personnel de la santé.