Le relais extrême, un sport traditionnel autochtone pour les friands d’adrénaline
Radio-Canada
Membre de la Nation crie de Red Pheasant, en Saskatchewan, Jay Peeaychew se passionne pour une course de chevaux compétitive appelée relais extrême.
Jay Peeaychew en est à sa cinquième année en tant que coureur de relais. Il a été initié à ce sport par un oncle alors qu'il n'avait que 14 ans et il n'a jamais cessé de le pratiquer depuis.
Le relais extrême consiste, pour des équipes de cavaliers, à faire des tours de piste et à sauter d’un cheval à l'autre en pleine course et sans selle.
Considérée comme un des premiers sports extrêmes en Amérique du Nord, la course à relais traditionnelle à dos de cheval a connu un essor au Canada ces dernières années, particulièrement dans les communautés autochtones.
L'échange est la meilleure partie : j'adore cette portion de la course, elle me passionne, indique Jay Peeaychew.
Pour le faire sans selle, il n'y a rien d'autre à quoi s'accrocher que les crins du cheval et notre propre volonté, dit-il.
En mai dernier, Jay Peeaychew a participé au festival Manito Ahbee, à Winnipeg, avec l’association d'élite des courses à relais autochtones (EIRA). C'était la première fois que ce sport figurait au programme de ce festival annuel qui célèbre les arts, la culture et la musique autochtones.
Filer dans la dernière ligne droite, regarder le sol, voir à quelle vitesse on va, sentir le vent souffler sur son visage, dépasser des gars et se faire dépasser, c'est la meilleure sensation qui soit. Rien ne vaut ça, ajoute M. Peeaychew.
« C'est un sport difficile qui demande beaucoup de courage. »